Bien plus qu’un simple match : comment la confiance, le timing et la culture façonnent le monde du travail

Portrait de Paolo Nocco, Business Manager d’albedis Berne – à l’occasion de l’EFG Swiss Open Gstaad 2025

En juillet 2025, lorsque les grands noms du tennis international s’affronteront à Gstaad, l’attention ne se portera pas uniquement sur les performances sportives de haut niveau. En dehors du court central, des échanges marquants auront également lieu – précis, équitables, porteurs de sens. L’un des hôtes de ces rencontres privilégiées est Paolo Nocco, Business Manager de la plus jeune agence albedis, basée à Berne. Sa mission est claire : ne pas se contenter de cultiver des contacts, mais construire des relations solides. Ne pas simplement représenter, mais instaurer la confiance. 

albedis Berne : un développement stratégique avec une sensibilité locale 

Lorsque Paolo Nocco a pris en main l’ouverture et la direction du nouvel établissement albedis à Berne au printemps 2024, il a sciemment opté pour une approche axée sur l’ancrage à long terme plutôt que sur la visibilité immédiate. « À Berne, ce n’est pas celui qui parle le plus fort qui compte, mais celui qui livre, écoute et reste », affirme-t-il avec une assurance tranquille. Originaire de la région, il connaît les subtilités qui caractérisent le marché de la capitale : la retenue plutôt que l’exubérance, la confiance plutôt que la précipitation, la substance plutôt que l’apparence. 

Cette maîtrise du marché ne découle pas seulement de ses racines, mais aussi de son parcours professionnel, riche en expériences formatrices. Après avoir travaillé dans la banque d’investissement et le conseil en entreprise, Paolo Nocco s’est tourné vers le conseil en recrutement spécialisé, sa véritable vocation. Il a déjà ouvert avec succès deux agences. En rejoignant albedis – une marque dédiée aux cadres et spécialistes, avec une expertise bernoise centrée sur les domaines RH et Finance – il a entamé un troisième projet de développement : cette fois, non seulement en bâtisseur, mais aussi en ambassadeur d’une marque incarnant l’excellence, la spécialisation et l’adéquation culturelle. 

L’humain avant le CV 

Ce qui distingue Paolo Nocco de nombreux concurrents, c’est sa conception du recrutement comme un métier de confiance. Pour lui, il ne s’agit pas de pourvoir un poste à la hâte, mais de créer des connexions durables. « Notre travail ne consiste pas à envoyer des CV. Notre mission est d’établir des liens durables entre les individus et les organisations. » 

Le fameux « Perfect Match », tel que promu par albedis dans le cadre de son engagement à Gstaad, n’est pas un idéal abstrait pour Nocco, mais un objectif concret. À condition d’écouter attentivement, d’aller au-delà des évidences et d’avoir la profondeur psychologique nécessaire. Il s’agit de valeurs, de culture managériale, de cette adéquation émotionnelle souvent décisive. Savoir détecter cette compatibilité est à la fois un art et un artisanat, façonné par l’expérience, l’attitude et l’humilité. 

Un exemple concret lui reste en mémoire : le placement d’un·e CFO où les compétences techniques et la culture d’entreprise ont si bien coïncidé que, dès le premier entretien, une harmonie rare s’est manifestée entre le client et le·la candidat·e. Aucun ajustement, aucune persuasion. Juste un sincère : « C’est le bon profil. » Pour Paolo Nocco, ce n’est pas un hasard, mais le fruit d’une approche fondée sur l’authenticité plutôt que sur la simple efficacité. 

Un leadership sans hiérarchie 

La présence de Paolo Nocco à Gstaad en tant qu’hôte reflète une posture plus qu’une mise en scène. Pour lui, le leadership n’est pas un statut, mais un service d’excellence. Être hôte, c’est créer un cadre où les gens peuvent s’ouvrir, se rencontrer et réfléchir ensemble. « Un bon hôte rend les autres plus forts. Il écoute, instaure la confiance et reste authentique, indépendamment des titres ou fonctions. » 

Cette vision imprègne aussi son style de management au quotidien. Dans un marché marqué par la pénurie de talents, les changements générationnels et la redéfinition des valeurs, il ne se voit plus uniquement comme un intermédiaire, mais comme un conseiller stratégique en ressources humaines et en culture organisationnelle. « Les entreprises ont aujourd’hui besoin de partenaires capables de lire entre les lignes, de comprendre les dynamiques d’équipe, et d’aider non seulement à pourvoir des postes, mais à façonner une identité. » 

Il raisonne en personas, non en fiches de poste. Il analyse les organisations non seulement structurellement, mais aussi culturellement. Et il en est convaincu : seuls ceux qui acceptent de s’engager dans cette transformation pourront, en tant que véritables sparring-partners, répondre aux exigences du recrutement de demain. 

Le tennis comme métaphore de l’excellence stratégique 

Que l’EFG Swiss Open de Gstaad soit le cadre de ces échanges n’a rien d’un hasard. Le tennis incarne comme peu d’autres disciplines la pensée stratégique, la force mentale et la précision absolue – autant de qualités déterminantes en affaires. « En tennis comme en recrutement, tout repose sur le timing, la constance et l’intuition du bon moment », affirme Paolo Nocco. 

On ne gagne pas un match avec un coup de force, mais par une succession de décisions précises. Par la patience, la persévérance. Et par la capacité à savoir quand prendre des risques, et quand la retenue devient une force. Pour Paolo Nocco, le tennis est ainsi bien plus qu’un sport – c’est une métaphore de son travail quotidien : analytique, rythmé, exigeant. 

Son souhait pour Gstaad ? Ni projecteurs, ni applaudissements, mais des échanges sincères. « J’ai hâte de rencontrer des clients avec qui discuter au-delà du quotidien », dit-il. « D’avoir des dialogues profonds, ouverts, personnels, d’égal à égal – car derrière chaque business, il y a une personne, avec ses convictions, ses attentes et sa confiance. » Gstaad est, selon lui, le cadre idéal pour nouer des relations appelées à durer bien au-delà de l’instant présent.